L’intermodalité au quotidien
D’abord, c’est quoi l’intermodalité ?
L’intermodalité, c’est le fait de combiner au moins deux modes de transport différents dans un même déplacement, de manière complémentaire.
Par exemple : prendre le train jusqu’à Toulouse, puis poursuivre son trajet à vélo ou en tram.
Cette approche facilite l’usage des transports en commun et des modes actifs, tout en réduisant la place – et l’impact – de la voiture individuelle. C’est une manière simple, efficace et écologique de se déplacer au quotidien.
Et quels sont les avantages ?
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Pour les travailleurs ou les habitants éloignés
L’intermodalité est particulièrement utile pour celles et ceux qui vivent loin de leur lieu de travail – ou quand une partie du trajet ne se prête pas au vélo. Grâce au développement des transports en commun, même en zone périurbaine, il devient de plus en plus simple de combiner train, bus, tram ou car – et de commencer ou finir son trajet à vélo. Cela élargit les possibilités de mobilité sans dépendre de la voiture. -
Pour les cyclistes, pendulaires ou occasionnels
L’ajout du vélo à un trajet en train ou en bus permet de couvrir le “ dernier kilomètre ” avec une grande flexibilité : par exemple, arriver en gare, enfourcher son vélo – ou un vélo partagé – et rejoinde sa destination finale. C’est un atout pour les trajets domicile-travail, mais aussi pour les courses, les loisirs, et les déplacements quotidiens. -
Pour le tourisme à vélo ou les longs trajets multimodaux
Pour les touristes à vélo ou les cyclotouristes, l’intermodalité ouvre la possibilité de commencer un parcours loin de chez eux, ou de revenir plus facilement en train/bus plutôt que refaire le trajet en vélo – ce qui évite la fatigue, permet de gagner du temps, ou d’adapter l’itinéraire aux contraintes de retour. -
Un contexte encore trop peu favorable en France… mais en progression
Même si l’intermodalité reste moins répandue en France qu’ailleurs, les choses bougent :-
La pratique du vélo progresse : la part modale nationale du vélo a atteint environ 5 % en 2024 (contre ~3 % en 2019).
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À l’inverse, dans des pays “ références ” comme les Pays-Bas, le vélo représente environ 27 % de l’ensemble des trajets.
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Cela reflète l’écart – encore important – entre les deux pays en matière d’infrastructure, d’acceptation du vélo dans les trajets mixtes, et de culture de la mobilité multimodale.
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Un levier pour diminuer l’utilisation de la voiture – donc un bénéfice écologique et social
En combinant transports en commun + vélo, on réduit l’usage de la voiture individuelle, ce qui aide à diminuer les émissions de CO₂, l’encombrement urbain, les embouteillages, et à favoriser des déplacements plus sains et plus durables.
Et c’est quoi les avantages ?
L’intermodalité est tous d’abord bénéfique pour les travailleurs qui habitent loin de leur lieu de travail ou pour qui une partie de la route n’est pas adaptée pour l’utilisation du vélo. En effet, avec le développement des transports en commun, notamment en zone périurbaine, il devient de plus en plus facile de commencer ou finir son trajet à vélo et de le compléter avec le train, le car, le tram, etc.
Ensuite, elle permet aussi aux touristes à vélo de commencer leur parcours à un point déjà éloigné de chez eux ou de faire le demi-tour de leur parcours sans se fatiguer ou manquer de temps.
Les conditions sont parfois très restrictives ou floues et les autres transports en commun acceptant les vélos restent rares. Ces conditions font que l’intermodalité reste peu développée en France alors qu’elle l’est particulièrement dans d’autres pays. Par exemple l’association quotidienne vélo et train est effectuée par 30% des habitants aux Pays-Bas contre 3% en France.
Les conditions à respecter
Dans le centre-ville de Toulouse, plusieurs conditions sont à respecter pour emmener son vélo avec soi.
Tram : tous les vélos sont autorisés le week-end, et en semaine uniquement avant 7h, entre 9h et 16h, et après 19h.
Cabines Téléo : tous les vélos sont autorisés à la limite de 1 par cabine.
Métro et Bus : seuls les vélos pliables sont autorisés et ils ne doivent pas déranger les autres voyageurs.
Trains LiO : Les vélos (y compris les trottinettes) sont autorisés gratuitement et sans réservation dans les trains liO, dans la limite des places disponibles (6 vélos maximum par rame). Ils doivent être placés dans les espaces dédiés.
✅ Vélos classiques (avec sacoches retirées du porte-bagages pour gagner de la place).
✅ Vélos pliants et trottinettes (pliés et de dimensions inférieures à 130×90 cm) considérés comme des bagages.
❌ Non acceptés : tandems, tricycles, vélos triporteurs, vélos couchés, vélos cargo « longtail », scooters électriques (type Citycoco) et remorques.
Réservation obligatoire en période affluente
Le service Accès vélo serein (gratuit) est obligatoire pour voyager avec un vélo :
🔹 À partir du 1er mai : tous les week-ends et jours fériés (sauf juillet-août).
🔹 Du 1er juillet au 31 août 2025 : tous les jours.
Plus d’infos sur le site de la Région Occitanie.
Les conditions à respecter
Dans le centre-ville de Toulouse, plusieurs conditions sont à respecter pour emmener son vélo avec soi.
Tram : tous les vélos sont autorisés le week-end, et en semaine uniquement avant 7h, entre 9h et 16h, et après 19h.
Cabines Téléo : tous les vélos sont autorisés à la limite de 1 par cabine.
Métro et Bus : seuls les vélos pliables sont autorisés et ils ne doivent pas déranger les autres voyageurs.
Pour emprunter le train avec votre vélo, les conditions vont dépendre du type de train, de votre vélo et de la saison. Nous vous conseillons donc de directement vous rendre sur le site de la SNCF pour les consulter en détails.
