Concours photo 20 ans : « Tribu(s) à Vélo »

🎉 Les gagnant·es !!!!!

🥇 1er prix — “Ah qu’est-ce qu’on est serré au fond de cette boîte !”

Un tour de l’étang de Thau à vélo avec deux familles, de 5 à 42 ans : de la sueur, du sable, et surtout des fous rires !
📸 Sébastien Weber – Organisation AbsoluRaid

🥈 2e prix — Noma’Dock à vélo

Une tribu cycliste en itinérance entre Aude et Haute-Garonne : 150 km, des rencontres, des débats, des rires et beaucoup d’énergie collective !
📸 Pauline Truffaut – Association Noma’Dock

🥉 3e prix — Tous en selle’ avec les étudiants en ergothérapie de Toulouse

Étudiants et bénévoles AVH pédalent ensemble pour montrer qu’à vélo, le handicap n’empêche pas l’aventure.
📸 Benoît Chausserie-Laprée – Bénévole MdV & AVH

 

🏅 4e prix — Arrivée à New York City

40 jours de pédalage depuis Montréal jusqu’à la Grosse Pomme : un rêve de cycliste devenu réalité sur les rives de l’Hudson.
📸 Khay Anna

 

🚴‍♀️ 5e prix — Accompagnement tandem AVH avec Julien dans son défi “Rien que pour voir la France”

En tandem pour soutenir Julien dans son incroyable défi solidaire à travers la France : sensibiliser à la choroïdérémie, les yeux et le cœur grands ouverts.
📸 Benoît Chausserie-Laprée – Bénévole MdV & AVH

🌿 6e prix — Les Naurouzes

Une joyeuse équipe de vélotafeurs de la MAIF Labège, toujours prête à pédaler pour la mobilité douce !
📸 Aurélie Quesada – MAIF Labège

Episode 2 : Quand les enfants reprennent la rue à vélo…

26 août 2025

Et si tout commençait par un coup de pédale ? Pour beaucoup d’enfants, le vélo est la première vraie expérience d’autonomie. Apprendre à rouler, c’est aussi apprendre à se repérer, à gérer des imprévus et à s’approprier son environnement. Pourtant, malgré sa popularité, le vélo reste souvent cantonné aux loisirs. Il est temps de repenser sa place dans les déplacements du quotidien, dès le plus jeune âge.

Se déplacer de manière autonome et développer la pratique du vélo au quotidien : des enjeux clés pour les enfants

L’apprentissage et la pratique du vélo à un jeune âge sont essentiels pour forger une pratique du vélo adulte sécurisée. La sécurité, comme l’appréhension du code de la rue, sont des compétences qui s’apprennent sur le terrain par la confrontation à la circulation en conditions réelles.

De plus, l’enjeu est réel pour les enfants autour du besoin d’apprendre à se déplacer de manière autonome avec des modes actifs. L’autonomie [1] est un processus multidimensionnel qui recouvre :

  • L’indépendance dans les déplacements, qui relève de la capacité à faire seul ;
  • La capacité à faire face à des imprévus dans ses déplacements et à la nouveauté ;
  • La capacité à dépasser des limites prescrites. En d’autres mots : s’approprier son déplacement, être acteur·rice de ses déplacements.

Cet apprentissage fait partie du processus de développement cognitif et social qui participe au bien-être physique et mental des enfants. Le vélo est un moyen idéal pour faire cet apprentissage, leur permettant un meilleur repérage spatial en s’appropriant leurs trajets, en développant l’approche sensible à leur quartier… et aussi : de développer leur confiance en eux[2]. Une solution qui contraste grandement avec la passivité imposée par la voiture !

Recommandation pour approfondir le sujet : voir le documentaire « Why we cycle ». Il explore comment le vélo transforme les villes et les mentalités, notamment en offrant aux enfants une liberté de mouvement et une autonomie essentielles à leur développement. Il montre que dans les sociétés où le vélo est central, les enfants grandissent en étant plus indépendants, actifs et connectés à leur environnement urbain.

Le docu complet ici !

La chute de la pratique utilitaire du vélo chez les scolaires depuis les années 1980…

Le constat est là et il n’est pas nouveau. La pratique utilitaire[3] du vélo par les enfants est en berne depuis les années 1980[4]; la baisse de pratique est inégale selon les territoires et les âges, mais est sans équivoque chez les scolaires. Ils ont perdu en indépendance dans leurs déplacements quotidiens.

Ce bouleversement de pratique[5] s’explique en grande partie par 3 évolutions :

  1. L’amélioration de l’offre de transports scolaires.

  2. La prédominance de la voiture individuelle. Le déploiement du système voiture à outrance le rend plus efficace et attractif que le vélo. Ce dernier est délaissé (peu de prise en compte du confort et de la sécurité lors des déplacements). L’augmentation générale des distances de déplacement du fait de l’élargissement des espaces de vie au quotidien[6] confirme la place de prédilection de la voiture. Elle est si confortable qu’il est dur de la concurrencer. Résultat : la voiture s’impose comme le choix par défaut — même quand ce n’est pas le plus logique, ni le plus durable. Ces générations d’enfants « backseat » n’ont plus l’opportunité de développer leur autonomie, notamment dans les déplacements en milieu urbain[1].

     

  3. Un changement d’attitude des parents vis-à-vis du risque. Alors que les conditions objectives de sécurité routière se sont améliorées, les parents sont de plus en plus réticents à laisser leurs enfants faire du vélo seul[7].

Aujourd’hui, une tendance qui s’inverse : le vélo remonte, doucement mais sûrement, la pente dans le cœur des jeunes 

Le vélo occupe toujours une place de choix dans l’imaginaire des enfants et dans les foyers français. En 2024, plus de la moitié des ménages ayant des enfants possèdent au moins un vélo[8] (à Toulouse, c’est 54% des ménages qui sont équipés de vélos avec 1,22 vélo en moyenne[9]). Pourtant, cette présence dans les garages ne se traduit pas systématiquement par une pratique régulière, notamment en tant que moyen de transport. De plus, il est important de souligner que l’accès au vélo est inégal sur le territoire. Dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV), les ménages sont sous-équipés en vélo : 83.6% des ménages vivant en QPV ne possèdent pas de vélo contre 66.8% hors QPV.[10]

Une pratique encore largement cantonnée au loisir

Source : Comment se déplacent les habitants du bassin de vie toulousain ? Enquête mobilité certifiée CEREMA – EMC² Rapport final, juin 2024

Aujourd’hui, la part modale du vélo, tous usages confondus, stagne autour de 3 %[12] au niveau national chez les moins de 18 ans. A Toulouse, la part est légèrement plus élevée pour atteindre les 4%[12]. Concernant les trajets scolaires, seuls 4 % des élèves se rendent régulièrement à l’école à vélo — et encore moins en zone rurale. Cette marginalité s’explique principalement par un manque d’infrastructures sécurisées, qui alimente la crainte des parents face à la circulation automobile. Dans de nombreuses communes, l’absence de pistes continues ou d’itinéraires protégés pousse les familles à privilégier la voiture.

Toulouse, une ville où la pratique utilitaire se renforce

Si la tendance nationale reste timide, Toulouse se démarque par une dynamique plus positive. La ville investit massivement dans le développement de son réseau cyclable, avec des pistes continues, séparées des voies automobiles et mieux sécurisées. Résultat : les jeunes s’emparent davantage du vélo comme mode de déplacement quotidien.

Cette transformation se ressent notamment dans les collèges et lycées, où les trajets domicile-établissement deviennent envisageables dès lors qu’ils restent raisonnables — autour de 4 à 5 kilomètres. On observe même une résurgence de l’usage du vélo chez les lycéens.

Dans le centre-ville, la présence visible de nombreux adolescents en VélôToulouse — les vélos en libre-service de la métropole — illustre ce changement d’habitude. Impossible de ne pas voir les hordes de jeunes sur les VélôToulouse oranges électriques défiler tous les jours[14] !

Des inégalités persistantes entre centre et périphérie

Malgré cette dynamique, des disparités importantes subsistent. En périphérie toulousaine comme ailleurs en France, l’équipement cyclable reste inégal, souvent envahi par les trottinettes électriques et la sécurité perçue n’est pas toujours suffisante pour encourager les trajets à vélo.

La culture vélo dès le plus jeune âge

Des actions éducatives se mettent en place pour encourager une culture vélo dès le plus jeune âge et à préparer un passage progressif vers l’autonomie à vélo, notamment à l’entrée au collège.

Le Savoir Rouler à Velo

À Toulouse, le programme national Savoir rouler à vélo, destiné aux élèves de CM1-CM2, est déployé. Sur l’année 2024, nos éducateur·ices de la Vélo-École ont accompagné 1 868 enfants dans le cadre de ce programme en fonction de leur niveau et de leurs besoin : 1 510 sur Toulouse Métropole, 209 dans le Muretain, 103 dans le Sicoval et 46 à Foix. Les enfants suivent en moyenne 10h d’apprentissage du vélo : de la maniabilité à la circulation en tête de file, en passant par la connaissance des panneaux du code de la route et des règles de circulation. Ces interventions profitent à des enfants qui ne faisaient pas ou peu de vélo avant. Toutefois, la conversion vers l’autonomie à vélo après l’intervention en milieu scolaire n’est pas évidente, étant donné de multiples freins présents pour la mobilité vélo : sécurité des aménagements, accès à un vélo, confiance du parent, l’équipement des écoles en stationnement de vélo.

Cours de Vélo-École avec Alexandre, éducateur à la Maison du Vélo Toulouse (Photo appartenant à la Maison du Vélo Toulouse – reproduction interdite sans autorisation)

Il est important de penser ces actions en milieu scolaire comme un coup de pouce à la mise en selle, et encourager l’adoption du vélo comme moyen de déplacement au quotidien par des actions complémentaires (à la maison, à l’école, pour les loisirs, etc.). Plus les enfants pratiquent le vélo, plus ils se sentent à l’aise et seront donc amenés à le pratiquer régulièrement en tant qu’adulte. C’est à ce moment que se créent des expériences positives, des souvenirs qui nourrissent le plaisir de faire du vélo. Les enfants sont les cyclistes de demain !

La prise en main du vélo dans le cadre familial : la sensibilisation des parents pour encourager les changements de comportement

Le premier rapport au vélo se crée souvent dans le cadre familial. L’apprentissage se fait dans une relation de transmission parent/enfant. Plus les parents ont une pratique du vélo développée, plus les enfants seront amenées à être en contact avec le vélo et se l’approprier. Une sorte de « capital de la culture vélo » qui se transmet dans le cadre familial.

La reprise de confiance des parents dans le vélo est importante afin de favoriser la pratique du vélo en famille. Avant même que les enfants soient autonomes sur leur vélo, il existe plusieurs solutions pour la prise en main du transport de ses enfants à vélo tel que le vélo cargo, la remorque, les sièges pour enfants… L’enjeu est de pouvoir accompagner ces familles vers la solution qui leur est adaptée.

Un potentiel à développer pour la mobilité des jeunes

La pratique utilitaire du vélo, bien qu’encore marginale à l’échelle nationale, montre à Toulouse un potentiel plus prometteur. L’écart s’explique notamment par la densité des infrastructures cyclables, les efforts éducatifs menés localement, et une culture vélo plus affirmée, surtout en centre-ville.

Pour faire du vélo un véritable mode de déplacement quotidien chez les jeunes, il faudra poursuivre et amplifier les politiques publiques en faveur d’infrastructures sûres, d’accompagnement éducatif et de soutien aux familles. La marge de progression est immense — mais les signaux positifs existent déjà.

Dans la suite de cette chronique, nous présenterons 3 initiatives promotrices de la culture vélo pour les enfants : les vélobus, les Kidical Mass et le challenge AYAV Tribu.

La rue aux enfants ! La réappropriation de l’espace public pour les enfants

Les vélobus

Pour dépasser les obstacles évoqués plus haut dans la pratique du vélo, des initiatives de vélobus sont organisées ponctuellement dans l’agglomération toulousaine. Ces dernières sont souvent portées par des associations de parents d’élèves et les CLAE.

Le vélobus (aussi appelé Bicibus ou Bikebus) n’est pas une invention récente. C’est un groupe d’enfants qui font du vélo ensemble (équivalent à un ramassage scolaire à vélo). Le premier vélobus répertorié est organisé par une école et un groupe de parents d’élève à Brecht en Belgique en 1998. La première vague de vélobus (1998-2014) était constituée d’initiatives dispersées dans différentes parties du monde. La deuxième grande vague de vélobus a eu lieu vers 2020-2021, lancée par la ville de Barcelone[1], qui, par le biais des médias sociaux, est devenue la source d’inspiration pour d’autres initiatives telles que le Shawlands Bike Bus (Écosse, Royaume-Uni), Alameda Bike Bus (Portland, États-Unis), et BiciBus Francfort (Allemagne), qui inspirent à leur tour de nouvelles initiatives.

On dénombre aujourd’hui 421 biciroutes à travers le monde, dont la plus grande Biciroute se trouve à Bogota en Colombie.

Ce mode de déplacement est en pleine expansion et est une forme d’activisme. Ce qui est revendiqué ? Des infrastructures plus adaptées et sécurisées pour les cyclistes. Les enfants qui prennent part au vélobus découvrent le vélo par un autre biais que le loisir. Ils gagnent en autonomie et en confiance en eux, ils sont sensibilisés à la mobilité active et au respect du code de la rue. Mais avant tout, le vélo peut procurer beaucoup de plaisir : c’est un moment de sociabilisation privilégié et festif !

Retour d’expérience : la Maison du Vélo participe au Bicibus du quartier d’Eixample à Barcelone en octobre 2024

Vendredi matin, on enfourchait les vélos pour prendre le Bicibus avec les enfants et les parents du quartier d’Eixample. Tous les vendredis, un convoi vélo familial et sécurisé est organisé pour amener les enfants à l’école à vélo. Un peu plus de 2km de trajet entre le Mercat de Sant Antoni et le Centre Cultural la Model, l’itinéraire choisis pour desservir plusieurs écoles sur le chemin, une trentaine d’enfants et leurs parents, escortés par une voiture de police qui clôturait le convoi. Au fur et à mesure du trajet, les familles rejoignent ou quittent le cortège pour atteindre l’école de leur choix. Les enfants avancent à grand coups de pédale, retrouvent leurs ami⸱es et chantent au son de la musique de Bicibus ; ils ont toute la voie pour eux. Mis à part quelques klaxons et réactions vives de la part de certains automobilistes, le trajet est festif et se déroule dans la bonne humeur.

Un vélobus à Pinsaguel

A Pinsaguel, un vélobus est organisé par les participant·es lors du challenge Allons-y à Vélo « AYAV » Taf ; AYAV est un challenge de mobilité du quotidien encourageant la pratique du vélo sur les déplacements domicile>travail/école/campus. Les participant·es gèrent l’encadrement et les inscriptions, et iels se retrouvent à une heure définie et font ensemble le trajet pour accompagner les enfants à vélo à leur école. A cette occasion, la mairie de Pinsaguel offre la collation et les viennoiseries aux enfants qui participent au vélobus le vendredi, et un tirage au sort est organisé pour distribuer les lots du challenge. Cette année, l’entreprise toulousaine de vélo cargo « Botch cargo bikes » a prêté un vélo cargo pour permettre à une jeune fille en situation de handicap de pouvoir participer au vélobus.

Vélobus organisé à Pinsaguel par les participant.es lors du challenge AYAV Taff

Mais ces initiatives restent encore trop rares. Il y aurait une nécessité à faire connaître plus ces initiatives, à former les parents d’élèves, les centres et les écoles à ces pratiques et investir les services de police pour garantir un encadrement sécurisé.

Les Kidical Mass

Inspirée du mouvement mondial des Critical Mass, la Kidical Mass est une manifestation cycliste familiale qui vise à rendre visible la place des enfants (et des familles) dans l’espace public. Le mot-valise « Kidical » combine « kid » (enfant) et « critical », pour souligner l’importance de créer un environnement urbain sûr, accessible et accueillant pour les plus jeunes.

Le principe est simple : une balade à vélo festive, encadrée et sécurisée, où les enfants prennent la tête du cortège. Il ne s’agit pas d’une course, mais d’une promenade conviviale, au rythme des plus petits. L’objectif est de revendiquer le droit de circuler à vélo en toute sécurité, et de faire entendre la voix des usagers les plus vulnérables de la route. 

On dénombre aujourd’hui 421 biciroutes à travers le monde, dont la plus grande Biciroute se trouve à Bogota en Colombie.

Ce mode de déplacement est en pleine expansion et est une forme d’activisme. Ce qui est revendiqué ? Des infrastructures plus adaptées et sécurisées pour les cyclistes. Les enfants qui prennent part au vélobus découvrent le vélo par un autre biais que le loisir. Ils gagnent en autonomie et en confiance en eux, ils sont sensibilisés à la mobilité active et au respect du code de la rue. Mais avant tout, le vélo peut procurer beaucoup de plaisir : c’est un moment de sociabilisation privilégié et festif !

La Maison du Vélo a rejoint ce mouvement et organise depuis 2 ans des Kidical Mass. La dernière en date : le 14 juin 2025 à l’occasion du festival Rio Loco ! Plus de 200 participant·es au compteur (le double de l’édition précédente !) : enfants, parents et grands-parents cyclistes de tout âge étaient au rendez-vous. Ensemble, nous avons roulé dans les rues de Toulouse, réinventant l’espace urbain à l’échelle et au rythme des enfants.

Kidical Mass à destination du Festival Rio Loco en juin 2025

Les Kidical Mass ne se résument pas à une simple promenade. Leur succès est certain et grandissant : c’est le témoin de l’envie et du besoin de pouvoir rouler l’esprit léger dans un cadre sécurisé. Elles portent un message politique et citoyen : pour qu’un enfant puisse circuler seul à vélo, il faut une ville pensée pour lui. Aménagements cyclables continus, zones apaisées, sécurisation des abords d’écoles… Les revendications sont claires et portées de manière positive.

En donnant la parole aux enfants et à leurs familles, les Kidical Mass rappellent qu’une ville où les plus jeunes peuvent se déplacer librement est une ville plus sûre, plus douce et accessible pour tous·tes.

 

Réenchanter la pratique du vélo : AYAV Tribu, un challenge de mobilité à vélo pour petits et grands

Le challenge AYAV Tribu, organisé pour la première fois en octobre 2025, propose aux familles et groupes d’ami·es de repenser collectivement leurs déplacements du quotidien en limitant l’usage de la voiture. Pendant un mois, les participants s’engagent à privilégier la marche, le vélo ou la trottinette pour leurs trajets réguliers, en tenant un carnet de bord partagé. Cette approche collective, à l’échelle de petites « tribus », permet de créer une dynamique conviviale et accessible, propice à l’expérimentation de nouvelles habitudes de mobilité.

L’un des intérêts de ce challenge est d’impliquer les enfants dès leur plus jeune âge dans une réflexion active sur leurs modes de déplacement. En intégrant le vélo dans le quotidien — pour aller à l’école, au parc ou chez des amis — les plus jeunes gagnent en autonomie, en confiance et en aisance à circuler en ville ou en milieu périurbain. Le format du challenge favorise l’apprentissage en situation réelle, dans un cadre sécurisé et soutenu par l’ensemble du groupe familial, ce qui est essentiel pour installer durablement la pratique du vélo comme une alternative crédible à la voiture.

>> Vous pouvez inscrire votre tribu pour participer à la première édition en remplissant ce formulaire

  – – – – – – – – – – – – – – 

Encourager la pratique du vélo chez les plus jeunes, c’est poser les bases d’une ville plus durable, plus sûre, et plus inclusive. Cela passe par l’éducation, des infrastructures adaptées, mais aussi par un changement culturel porté par les familles, les écoles et les collectivités. En redonnant aux enfants la place qu’ils méritent dans l’espace public, nous ouvrons la voie à une génération plus libre, plus autonome et plus connectée à son environnement.

Pour que les cyclistes de demain soient encore plus nombreux que ceux d’aujourd’hui ! ∎

 

Sources et citations :

[1] Webinaire Mobiscol « La parole aux chercheur.euses : programme Mobikids », 15 janvier 2025.
[2]Ibid.
[3] La pratique utilitaire représente ici l’usage quotidien du vélo pour aller à l’école ou aux activités périscolaires. La pratique loisir fait référence par exemple à la pratique du vélo dans un contexte de vacances ou en zone résidentielle calme.
[4] Impact économique et potentiel de développement des usages du vélo en France, rapport publié par l’ADEME en avril 2020
[5] Nous n’avons pas vocation à généraliser des faits mais dégager une tendance nationale. Il est important de garder à l’esprit que les différentes natures de territoires (rural, périurbain, urbain) et leur grande diversité vont grandement influencer les pratiques et les contraintes liées à la mobilité.
[6] dont un exemple parlant est l’apparition de « banlieues dortoir » souvent éloignées des lieux de travail
[7]Webinaire Mobiscol « La parole aux chercheur.euses : programme Mobikids », 15 janvier 2025. 
[8] Impact économique et potentiel de développement des usages du vélo en France, rapport publié par l’ADEME en avril 2020
[9] Enquête Nationale « Usage du vélo », Résultats 2024 pour le compte de la Direction Générale des Infrastructures, des transports et des mobilités et de la Délégation à la Sécurité Routière
[10] Comment se déplacent les habitants du bassin de vie toulousain ? Enquête mobilité certifiée CEREMA – EMC² Rapport final, juin 2024

[11] SDES, Insee – Enquête Mobilité des Personnes 2018-2019
[12] Ibid.
[13] Comment se déplacent les habitants du bassin de vie toulousain ? Enquête mobilité certifiée CEREMA – EMC² Rapport final, juin 2024
[14] 28.000 trajets réalisés chaque jours avec les vélos en libre service de Tisséo Collectivités.
[15]
https://www.franceinfo.fr/replay-radio/en-direct-du-monde/en-espagne-les-enfants-prennent-le-bicibus-chaque-vendredi-pour-aller-a-l-ecole-a-velo-en-toute-securite_4911011.html

Atelier en mixité choisie

Gagnez en vélonomie !

Atelier vélo en mixité choisie*

Quand ? 

Le 1er vendredi du mois
14h-17h

Où ? 

Maison du Vélo
12 bd Bonrepos, Toulouse

🏳️‍🌈♀️ Une fois par mois, la Maison du Vélo vous propose un atelier participatif en mixité choisie*.

Plongez dans l’univers de la petite reine et de son anatomie, pour gagner en vélonomie. Profitez de l’expérience de bénévoles passionné.e.s et de l’outillage mis à votre disposition pour apprendre à réparer votre vélo de vos propres mains.

Destiné aux femmes et aux personnes appartenant aux minorités de genres, cet atelier permet d’entretenir votre vélo, dans un cadre convivial, attentif et sécurisant, si vous en ressentez l’envie ou le besoin.


Pourquoi ce choix ?

Parce que nous avons conscience des rapports de domination dans notre société, et que nous souhaitons proposer des outils et des espaces pour s’en affranchir, en commençant par nos domaines d’activités : le vélo, la mécanique, etc.

Pour mieux comprendre

* Mixité choisie : c’est le fait de se réunir entre personnes appartenant à une ou plusieurs minorités opprimées et discriminées, en excluant la participation de personnes appartenant aux groupes pouvant être oppressifs et discriminants, dits dominants (ici, nous parlons d’une mixité entre femmes et personnes appartenant à une minorité de genre, sans hommes cisgenres**). 

** Cisgenre : se réfère à une personne dont le genre est en adéquation avec le rôle social assigné à son sexe de naissance.

Informations pratiques

La programmation de cet atelier dépend de la disponibilité des animatrices. Contactez-nous pour vérifier que l’atelier est bien maintenu !

  • Réservé exclusivement aux femmes et aux personnes appartenant aux minorités de genres.
  • Atelier gratuit mais adhésion annuelle nécessaire.
  • Venez avec votre vélo.
  • Pièces d’occasion à prix libre et conscient, pièces neuves à la boutique.
  • Prévoir un peu d’attente si affluence.

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Episode 1 : Qui (ne) sont (pas) les cyclistes de tous les jours à Toulouse ?

27 juin 2025

Quand on bosse à la Maison du Vélo, le vélo fait partie de notre paysage quotidien. Il est partout : pour aller au travail le matin, amener les enfants à l’école, rejoindre des ami·es pour une soirée, faire ses courses, faire une balade le week-end le long du canal du midi… Il a tellement d’avantages : économique, bon pour la santé, pratique, écologique… Dans nos yeux de citadin·es cyclistes déjà acquis·es à sa cause, il coche toutes les cases, il nous paraît évident.

Et effectivement depuis 10 ans, la pratique du vélo a doublé dans l’aire urbaine toulousaine[1]. Mais pour atteindre une part modale seulement de 4% dans les déplacements. Cela signifie que la plupart des personnes ne l’utilisent pas. Ce n’est pas par manque d’envie, mais souvent par manque de conditions favorables : précarité, peur du trafic, aménagements inadaptés, normes sociales ou freins culturels…

À la Maison du Vélo, nous avons à cœur d’être une fabrique de cyclistes pour tous·tes, sans discrimination. La série de chroniques Fracture(s) questionne les raisons qui font que le vélo n’est pas une évidence pour tout le monde, et qui excluent certaines personnes de la mobilité à vélo.

Dans cette chronique de juin, nous faisons un état des lieux synthétique des enjeux autour de la mobilité vélo au quotidien et des fractures non urbanistiques existantes : la fracture territoriale, la fracture du genre, la fracture intergénérationnelle, la fracture socio-professionnelle et la fracture liée au handicap. Les prochaines chroniques seront dédiées à faire un zoom sur les pratiques cyclistes du grand public et des initiatives facilitant la pratique de tous·tes.

La mobilité, une question d’inégalités

Savoir bouger et pouvoir bouger ne sont pas l’apanage de tout un chacun.

Près d’un·e Français·e sur trois n’a pas la liberté de choisir la façon de se déplacer[2]. En termes plus institutionnels, iels sont en situation de précarité mobilité.

Le vélo comme solution de déplacement au quotidien est à la fois un levier de changement puissant pour permettre à des personnes en situation de précarité mobilité de se déplacer librement, mais le constat reste inchangé : tout le monde n’y a pas accès. 3.4% des Français·es, soit 2 millions de personnes, disent ne pas savoir faire du vélo.

Voici quelques faits pour étayer ce constat :

Sources : rapport Impact économique et potentiel de développement des usages du vélo en France, ADEME avril 2020
Comment se déplacent les habitants du bassin de vie toulousain ? Enquête mobilité certifiée CEREMA – EMC² Rapport final, juin 2024

Mais alors, qui (ne) fait (pas) du vélo à Toulouse ?

Nous identifions plusieurs fractures qui nourrissent les inégalités dans la mobilité vélo, en particulier sur 3 points : la pratique du vélo, l’équipement en vélo et la fréquence d’utilisation. Loin d’être isolées les unes des autres, ces fractures se chevauchent et se cumulent dans un cercle vicieux qui complexifie d’autant plus l’accès des personnes au vélo.

La fracture intergénérationnelle

Les catégories d’âge critiques sont les jeunes et les séniors. A Toulouse, l’augmentation de la pratique du vélo est présente dans toutes les classes d’âge mais elle est la plus marquée chez les 35-49 ans (la part des cyclistes âgés de moins de 35 ans diminue)[3]. Les jeunes sont l’avenir de la mobilité, or leur pratique est en chute libre (primaire, collège, lycée) ; cela s’explique notamment par le nouveau rapport au risque par les parents qui sont réticents à laisser leurs enfants seuls à vélo. Les séniors quant à eux ne considèrent plus autant le vélo comme outil de mobilité, or c’est un outil puissant pour prévenir des risques de sédentarité, d’isolement social et de dépendance.

 Évolution de la part modale du vélo à Toulouse et son agglo selon la tranche d’âge

La fracture du genre

Les femmes ne représentent que 35% des cyclistes du quotidien à l’échelle nationale. À Toulouse, la prédominance masculine se confirme, où 6 déplacements sur 10 à vélo sont faits par des hommes. 

Plusieurs raisons non exhaustives amènent à ce constat : la sur-mobilité des femmes (chaînes de déplacement plus complexes et plus chargées) ; un rapport différencié au risque ; un milieu masculin où les femmes peinent à se sentir légitime dans leur pratique du vélo (normes sociales et culturelles).

La fracture liée au handicap

Les personnes en situation de handicap peuvent être freinées par un manque d’infrastructures adaptées, comme l’absence de pistes sécurisées ou de stationnements accessibles. L’offre limitée de vélos adaptés (tricycles, handbikes, tandems) rend aussi la pratique difficile. Enfin, le manque de sensibilisation et de formation du grand public et des acteurs du transport crée un environnement peu accueillant ou peu inclusif. A Toulouse parmi les personnes qui se déplacent, 5% disent rencontrer des difficultés dans leurs déplacements dont 42% en raison d’un handicap permanent[5].

Parmi les personnes sondées pour l’enquête, 89% se sont déplacés la veille du jour de l’enquête. Parmi les 11% restants, 5% ont exprimé des difficultés à se déplacer ; voici les raisons invoquées.

La fracture territoriale

 

Les pratiques de mobilité sont contrastées selon le territoire de résidence. La pratique du vélo est fortement différenciée en fonction de si une personne vit en milieu urbain, périurbain ou rural, liée à des questions d’aménagement et de rapport à la voiture. La part modale du vélo est de 4,1% sur l’ensemble du territoire, avec une pratique plus élevée dans le centre-ville de Toulouse (6,4%) que dans la première (3,7%), deuxième (1,6%) et troisième (1,9%) couronne. Le taux d’équipement en vélo révèle des disparités territoriales : à Toulouse, 46% des ménages n’en possèdent aucun, et se concentrent sur certains secteurs (Empalot, Reynerie, Capitole). Cela s’explique notamment par le caractère social du quartier (QPV), le type d’habitat et donc l’espace de stationnement disponible, la présence transport en commun et de l’offre de vélo libre-service.

La fracture socio-professionnelle

La mobilité des habitants est variable selon les caractéristiques socio-économiques des personnes : occupation principale, type de ménage (…) et selon leur rythme de vie.

La pratique du vélo est surreprésentée chez les cadres, CSP+[6] et professions intermédiaires et se perd chez les ouvrier·es. À Toulouse, le taux d’équipement des cadres en vélo est de 70% contre 20% pour les étudiant·es. Les personnes éloignées de l’emploi (les inactif·ves et les chômeur·euses) et les personnes précaires sont sous-représentées. Bien que solution de mobilité peu coûteuse, cela interroge sur les conditions d’accès au vélo.

 

Visibiliser les non-pratiquant·es du vélo pour encourager la diversité des pratiques cyclistes

En 2023, et sur l’agglomération toulousaine, le profil type du cycliste est un homme, cadre, habitant Toulouse ou la première couronne et utilisant le vélo pour se rendre à son travail. »[8]

Ce profil type du cycliste ancrée dans notre imaginaire n’est pas qu’une réalité toulousaine, c’est une réalité française. Notre intention est de visibiliser les non pratiquant·es du vélo afin de dépasser une vision potentiellement biaisée de la pratique cycliste, et d’amener à une conscientisation de ces empêchements pour encore mieux (ré)agir.

Il est important de ne pas aborder ces fractures avec des œillères et considérer les personnes éloignées de la pratique du vélo uniquement par leur statut (« approche statutaire » des publics) : « à l’arrivée de son deuxième enfant, cette femme parent solo a arrêté d’utiliser le vélo pour se déplacer car cela était devenu trop complexe pour emmener les enfants, faire les courses et aller au travail. » Il ne s’agit pas seulement de dresser des profils types des non-cyclistes, mais de mieux identifier les empêchements systémiques pour les dissocier du chemin de vie de chacun·e.

La mobilité, ce n’est pas simplement se déplacer ; c’est une transformation de soi, c’est la liberté de pouvoir faire des choix dans sa vie en toute autonomie. Une approche sensible avec pour base les données psychosociales qui devraient nous permettre d’écrire des politiques vélos 2.0.

Dans cette série de chroniques « Fracture(s) », nous explorerons par la suite des pistes pour faciliter une (re)mise en selle et des initiatives qui réenchantent la pratique du vélo de tous·tes. Habitant·es de quartiers périphériques, parents solos, enfants, seniors, personnes en situation de handicap, ou tout simplement “pas du tout sportifs” : au-delà du parcours de vie individuel, ces empêchements sont systémiques et montrent que faire du vélo, c’est encore une question de privilège dans de nombreux cas.

Et si on changeait ça ? ∎

Sources et citations :

[1] Comment se déplacent les habitants du bassin de vie toulousain ? Enquête mobilité certifiée CEREMA – EMC² Rapport final, juin 2024
[2] Selon le Baromètre des mobilités du Quotidien de Wimoov de 2024, 15 millions de Français de plus de 18 ans sont en situation de précarité de mobilité.
[3] Comment se déplacent les habitants du bassin de vie toulousain ? Enquête mobilité certifiée CEREMA – EMC² Rapport final, juin 2024
[4] Comment se déplacent les habitants du bassin de vie toulousain ? Enquête mobilité certifiée CEREMA – EMC² Rapport final, juin 2024
[5] Ibid.
[6] catégories socioprofessionnelles les plus favorisées
[7] Ibid.
[8] Observatoire des mobilités cyclables – Situation 2023, publié en septembre 2024 par l’AUAT

Apéro bricol’ de janvier : la roue

Tout savoir sur la roue

Apéro bricol’ pour s’initier à la mécanique vélo 

Quand ? 

mardi 30 janvier 2024
17h-19h

Où ? 

La Petite Maison du Vélo
89 bd Pierre Semard, 31500 Toulouse

Gagnez en vélonomie en apprenant les bases de la mécanique vélo et réparez vous-même votre vélo !

Dans un cadre convivial, notre super mécanicien partagera avec vous son expérience, à l’heure de l’apéro. Bonne humeur garantie !

// Thématique du jour : la roue

Informations pratiques

  • Possibilité de venir avec votre propre vélo
  • Atelier ouvert aux adhérent.e.s. à jour de leur cotisation annuelle
    > Adhésion en ligne
  • Tarif : 15€ avec une boisson (adhésion non comprise)
  • 8 personnes maximum
  • Inscription : voir formulaire ci-dessous
Cet événement est organisé dans le cadre du programme Chemin Faisant, les rendez-vous d’écologie pratique, organisé par un joyeux collectif d’associations toulousaines.

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